NETTOYAGE AU KARCHER AU BRÉSIL, par François Leclerc

Billet invité.

La société brésilienne va-t-elle parvenir à se débarrasser de la gangrène de la corruption qui la ronge ? Débusqué il y a trois ans, le tentaculaire scandale Petrobras continue de secouer le monde politique qui craint désormais une seconde vague de nouvelles révélations. Les dirigeants de ce géant du pétrole, qui sont nommés par le pouvoir, ont financé les caisses noires des partis politiques et de leurs plus influents responsables, via un cartel illicite des grands groupes du BTP à qui ils confiaient des contrats en sous-traitance.

TRUMP FACE AUX CONFLITS D’INTÉRÊTS, par François Leclerc

Billet invité.

Quelle est la banque qui, en dépit de six faillites retentissantes au sein du groupe Trump, n’a jamais fait défaut au prochain président des États-Unis ? C’est la Deutsche Bank, pour laquelle une amende de 14 milliards de dollars a été prononcée par le Ministère de la Justice américain, dans l’attente d’une contre-proposition de la banque. Son prochain responsable allant être nommé par Donald Trump, une brochette d’élus démocrates de la Chambre des représentants s’inquiète du traitement de faveur dont la banque pourrait bénéficier. Ambiance !

LA PRÉSOMPTION DE CULPABILITÉ, par François Leclerc

Billet invité.

« Les obstacles légaux et bureaucratiques à la surveillance doivent être levés », avait réclamé dans une tribune du Wall Street Journal de janvier 2016 Mike Pompeo, qui vient d’être appelé par Donald Trump à diriger la CIA. Partisan d’étoffer les programmes de surveillance électronique de la NSA, il écrivait  alors : « Le Congrès devrait voter une loi rétablissant la collecte de toutes les métadonnées, afin de les combiner avec toutes les données financières ou de consommation publiquement disponibles pour constituer une base de données exhaustive ». Remarquons avant d’aller plus loin qu’un tel projet est déjà … Lire la suite

LE VÉRITABLE ENJEU DU CETA, par François Leclerc

Billet invité.

Comment la petite Wallonie peut-elle bloquer l’adoption d’un traité commercial européen avec le grand Canada ? Les plus hautes autorités n’en reviennent pas d’un tel manque de convenance à leur égard. Il faut donc s’attendre à ce que le parlement wallon soit chargé de tous les péchés, s’il persiste jusqu’au bout dans son refus, afin de se dédouaner. Tout en ayant oublié avoir repoussé la proposition de Jean-Claude Juncker – bien silencieux ces temps derniers – de ne pas faire ratifier le CETA par les parlements nationaux (et régionaux dans le cas de la Belgique).

Le parlement wallon ne plie pas : BRAVO ! ENCORE BRAVO ! par François Leclerc

Billet invité.

Le parlement wallon ne plie pas. Les plus hautes autorités européennes sont excédées, ne pouvant s’y résoudre, habituées aux compromis négociés entre deux portes, ou à la brutalité des rapports de force quand ils n’y parviennent pas. En y mettant à peine les formes, la commissaire européenne au Commerce Cecilia Malmström a lancé un véritable ultimatum qui court jusqu’à lundi soir afin qu’il revienne sur son refus du CETA.

UN G20 QUI RÉSONNE DANS LE VIDE, par François Leclerc

Billet invité.

Réunis en formation G20 ce week-end dernier à Hangzhou, en Chine, les dirigeants de la planète ont exprimé leur inquiétude devant les mauvais vents « populistes » qui soufflent dans l’opinion publique occidentale. Ils craignent qu’un coup d’arrêt soit apporté à la mondialisation, constatant la chute du rythme de progression du commerce mondial, qui est passé sous la barre des 3% contre plus de 7% lors des deux décennies précédentes.

UN MONDE MEILLEUR À L’ACCÈS BIEN PROTÉGÉ, par François Leclerc

Billet invité.

Nous affinons la compréhension de notre monde mais sommes en retard d’une saison, ou plus, de la série dans laquelle nous sommes immergés, tributaires de l’image qui nous en est donnée et de son opacité. Certes, les banques sont devenues les grandes coupables aux yeux du grand public, mais la complexité du monde financier rend toujours aussi impénétrable ses mécanismes. Avec comme unique consolation que même ses experts ne s’y retrouvent pas.